Pensée du mercredi 19 août 2009

Par un bel après-midi d’été, Nastradine Hodja, monté sur …

19/08/2009

Par un bel après-midi d’été, Nastradine Hodja, monté sur son âne, revenait de la ville où il était allé acheter quelques sacs de blé. Il faisait chaud et il se dit qu’une petite sieste serait si agréable ! L’idée de s’étaler sur un bon tapis d’herbe lui plaisait tellement qu’il oublia certains bruits qui circulaient à propos de voleurs qui couraient la région. Il attacha son âne à un arbre pour qu’il ne s’échappe pas, et il s’endormit. Quand il se réveilla, l’âne avait disparu, seule restait la corde attachée au tronc de l’arbre, et alors, il se dit : « Si je ne suis pas Nastradine Hodja, j’ai gagné une corde. Mais si je suis bien Nastradine Hodja, j’ai perdu mon bourricot. » Alors vous aussi, si des voleurs viennent s’emparer de ce qui vous appartient, pendant que votre conscience est endormie, il ne vous reste plus qu’à philosopher comme Nastradine Hodja. Ce qui endort la vigilance, c’est l’attrait, le goût des plaisirs. En effet, comment être vigilant quand on n’a que l’envie de se laisser aller à ce qui est agréable ?